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  • Photo du rédacteurLa Mémoire du Monde

Pensées Positives... la suite, et bons d'achats.

Dernière mise à jour : 17 avr. 2020

Bonjour, Merci pour vos mots de soutien ♥

Comme beaucoup d'entre nous, nous avons eu la gorge nouée ce lundi soir avec l'annonce de la poursuite du confinement jusqu'au 11 Mai. Désormais nous avons besoin de soutien pour faire survivre la librairie. Il nous faut faire face aux frais fixes de la librairie, et même si certains de nos fournisseurs nous ont accordé des délais, il va falloir payer nos notes plus ou moins salées... De surcroît, comme pour de nombreux commerçants de cette ville, un tiers de notre chiffre d'affaire est fait lors du festival d'Avignon qui est à présent annulé. 

Pour nous aider, nous vous proposons de nous acheter des bons d'achats confinés (visible dans les onglets du site.)

Le montant du bon d'achat sera déduit de votre futur panier à la sortie du confinement, ou sur des livres de notre stock, que vous verrez petit à petit apparaître dans notre librairie virtuelle, ( juste en dessous du formulaire de bon d'achat). Vous pouvez alors réserver vos titres sur le site, par mail

ou par SMS au 06 33 17 67 06 

N’hésitez pas à nous demander des titres, nos listes ne sont pas exhaustives.

Les livres présents seront préparés à l'avance et pourront être retirés à ces horaires :

10h / 12h les Mardi matins,  

15h / 17h les Vendredi après-midis.

15h / 17h les Samedi après-midis.

Avec les consignes suivantes : un seul client à la fois à la caisse, la queue à l'extérieur un mètre entre chaque personne.

Un grand merci à vous. On peut passer aux :


Pensée positive en ces jours extraordinaires terriblement ordinaires 5


Pour rappeler la nécessaire solidarité en temps de crise, solidarité spontanée que nous espérons toujours pérenne après la crise….



« Aucun homme n'est une île, entière en elle-même ; tout homme est un morceau du continent, une partie de l'ensemble. Si un bout de terre était emporté par la mer, l'Europe en serait diminuée, aussi bien que si c’était un promontoire, aussi bien que si c’était le manoir de tes amis ou le tien propre : la mort de tout homme me diminue, parce que je fais partie du genre humain, et en conséquence, n'envoie jamais demander pour qui sonne le glas ; il sonne pour toi. »

John Donne, Méditations en temps de crise, XVII, 1624


« No man is an island, entire of itself; every man is a piece of the continent, a part of the main. If a clod be washed away by the sea, Europe is the less, as well as if a promontory were, as well as if a manor of thy friend's or of thine own were: any man's death diminishes me, because I am involved in mankind, and therefore never send to know for whom the bell tolls; it tolls for thee. »

John Donne, Devotions Upon Emergent Occasions, Meditation XVII, 1624



Pensée positive en ces jours extraordinaires terriblement ordinaires 6


De la part d’une amie de la librairie :


Delia Owens, diplômé en zoologie et en biologie, connu pour ses articles scientifiques et ses livres de non-fiction sur la faune africaine signe avec La où chantent les écrevisses son premier roman. Le livre est un hymne à la nature et ses créatures en l’occurrence ici ceux d’un marais côtier de la Caroline du Nord. C’est l’histoire d’une jeune fille faisant partie des pauvres blancs, ou, rats de marécage, qui arrive à survivre dans le marais abandonné par sa famille et dont les contacts avec le monde « civilisé » tissent un joli compte de fée pour soirées confinées.

Extrait :


« Il est possible que son étreinte ait été trop brutale ou trop tendre, Kya n’aurait su le dire, mais alors qu’il avançait son organe copulatoire pour fertiliser les œufs, la femelle tourna vers lui son long cou élégant et lui arracha la tête d’un coup. Il était si occupé à forniquer qu’il ne le remarqua pas. Ce qu’il restait de son cou tressautait dans tous les sens tandis qu’il continuait son affaire, et elle lui grignota peu à peu le thorax, puis les ailes. Mais alors que la dernière de ses pattes allait disparaître entre les mandibules de sa compagne, son corps sans tête et sans cœur copulait encore sur un rythme parfait.

Les lucioles femelles attirent les mâles d’autres espèces par des signaux trompeurs et les mangent ; les mantes religieuses femelles dévorent leurs propres compagnons. Les insectes femelles, se dit Kya, savent y faire avec leurs amants. »

Delia Owens, La où chantent les écrevisses.



Pensées Positives en ces jours extraordinaires terriblement ordinaires 7


Nous remercions Annette pour ce partage, elle vous conseille son coup de coeur,

le dernier livre d'Hannelore Cayre : Richesse Oblige

Et vous en offre un extrait qui résonne particulièrement aujourd'hui :



"Elle me répondait très sereinement que les êtres humains, peu importait leur rang, coopéraient depuis 3 millions d'années lorsqu'ils étaient en période de stress et qu'au contraire ça se passerait très bien.

Il suffisait d'observer leur comportement pendant les grandes catastrophes : il en sortait toujours de l'auto-organisation, du calme, de l'entraide et de l'altruisme, peu importait le milieu social dont ils étaient issues.

Ouais, bon, c'est vrai, mais pour arriver à ça, il fallait que ça aille vraiment très très mal."


Vous aussi n'hésitez pas à partager vos conseils, coups de cœur et extraits. Prenez soin de vous,


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