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Photo du rédacteurLa Mémoire du Monde

Suites des Pensées Positives en ces jours extraordinaires terriblement ordinaires... (3 et 4)

Détournons le confinement,

Échappons nous dans les livres.

Depuis l’ouverture du blog du journal des jours confinés et le premier post Ne vous inquiétez pas tout va bien, enfin presque ! (Que vous pouvez suivre à l’envers, blog oblige, et que je vous invite à lire si ce n'est déjà fait.), plusieurs amis de la librairie ont accepté l’invitation de partager lectures et coups de cœur. Alors voici,


La Pensées Positives en ces jours extraordinaires terriblement ordinaires 3

nous est offerte par Axelle, une fidèle lectrice que l'on remercie chaleureusement!


"Bonjour chère librairie,

Belle idée de partager coups de coeur  littéraires et extraits...

Voici un texte découvert il y a peu et que je trouve très beau et de circonstances.

Longue vie à la Mémoire du Monde, et longue vie aux librairies indépendantes !!"

Axelle


« De tout il restera trois choses :

la certitude que tout était en train de commencer

la certitude qu'il fallait continuer

la certitude que cela serait interrompu avant que d'être terminé.

Faire de l'interruption, un nouveau chemin,

faire de la chute, un pas de danse,

faire de la peur, un escalier,

du rêve, un pont,

de la recherche…

une rencontre. »

Fernando Pessoa

extrait de "O encontro marcado" (Le rendez-vous convenu)


Pensée positive en ces jours extraordinaires terriblement ordinaires 4


Partage du coup de cœur de Jacky


Dans la gueule de l’ours,

« La beauté du serpent à sonnette, c’est sa menace »

Rice Moore est un gardien de parc naturel privé aux USA, en butte aux trafiquants d’animaux sauvages pour le marché asiatique (non, pas des pangolins mais des parties d’ours sauvages). Moore est un mélange de Jean-Henri Fabre, de Bosco, un poète assez extraordinaire mélangé à un mauvais garçon, genre qui ne recule pas dans cette partie du monde où beaucoup de problèmes se règlent à coup de fusils ou autres armes plus sophistiquées… Un polar… ou plutôt un thriller incroyablement bien écrit pour un premier roman, une olà pour la traduction aux petits oignons grillés à point… C’est un livre qu’on garde à vie dans sa bibliothèque… Comme le Mas Théotime de Bosco pour la description et la présence transcendante de la nature.


"Au-dessus du chalet, les martinets ramoneurs en résidence tissaient une spirale étourdissante et piailleuse. Il y en avait bien une centaine, qui passaient la nuit dans le gros conduit en pierre. Les jeunes martinets volaient désormais avec vigueur. Ces oiseaux partiraient bientôt pour leur migration vers l'hémisphère opposé. Ils tournoyaient de plus en plus vite. Rice s'imagina qu'ils engrangeaient de la force centrifuge, suffisamment pour les propulser enfin à dix mille kilomètres de là, vers le sud et le bassin de l'Amazone. En se sentant désespérément provincial, il souleva le restant de sa bière pour porter un toast aux martinets et leur souhaiter bon voyage, puis lança la canette derrière lui vers la porte-moustiquaire et tendit le bras vers la canette numéro deux qu'il avait laissée de côté du montant de la balustrade."

Dans la gueule de l'ours, James A. McLaughlin


Vous aussi partagez nous un extrait de vos lectures à l'adresse mail lamemoiredumonde(at)yahoo.fr

ou dans les contacts du site.


Prenez soin de vous,


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